Le différend entre l’Arabie saoudite et l’Iran s’invite dans le champ économique

Dans le sillage de la décision prise par plusieurs Etats arabes et les Maldives de rompre leurs relations diplomatiques avec le Qatar pour cause de soutien au terrorisme, le gouvernement non officiel de l’Est libyen a annoncé qu’il retirait à la multinationale suisse Glencore ses droits d’exportation de pétrole sur le port de Marsa al-Hariga. Avec 8,5 % du capital, la société de capital investissement qatarie, Qatar Holding LLC, est en effet le principal actionnaire du groupe helvétique. Le gouvernement d’union nationale soutenu par les Nations unies accuse toutefois l’autorité de l’Est de vouloir profiter de la situation pour reprendre le contrôle des exportations de pétrole dans cette partie du pays. Quoi qu’il en soit, cette action à l’encontre des intérêts qataris, dont le fonds souverain sert les intérêts économiques autant que politiques du pays, pourrait inspirer d’autres initiatives et toucher des entreprises occidentales dans lesquelles le fonds possède des participations.