Une nouvelle étude montre l’intérêt de ne pas exploiter les réserves de charbon

L’organisation britannique à but non lucratif InfluenceMap a publié le 16 mai un dossier intitulé Who Owns the World’s Coal. Cette étude établit un lien entre les réserves de charbon détenues dans le monde, les sociétés qui les détiennent ou les exploitent et les actionnaires de ces sociétés. Les investisseurs répertoriés détiennent dans 117 sociétés cotées exploitant ou détenant des mines de charbon des actifs valorisés à 185 milliards de dollars. Ces 117 entreprises contrôlent 150 milliards de tonnes de réserves de charbon, dont la consommation capterait 43 % du budget carbone à ne pas dépasser pour limiter l’augmentation de température de la planète à 2 °C et six fois celui qu’il ne faudrait pas excéder pour maintenir cette augmentation à 1,5 °C. Ces chiffres mettent en évidence l’importance, pour le climat, de ne pas exploiter ces réserves et l’intérêt pour les investisseurs de se séparer de ce type d’actifs. C’est dans ce contexte que la société de gestion BMO Global Asset Management UK a fait part, le 15 mai, de sa décision de céder les parts que ses « fonds responsables » détiennent dans des sociétés impliquées dans l’exploitation des énergies fossiles. Ces investissements représentent 20 millions de livres.