Edito

Si les initiatives en faveur de la prise en compte des facteurs de développement durable dans le management des entreprises et dans les politiques publiques continuent à se développer, les résultats concrets semblent provoquer des frustrations, voire un certain découragement, comme l’atteste une enquête récente de la société de conseil Accenture réalisée auprès de 1 000 dirigeants d’entreprise. Peu à peu, les différents acteurs découvrent l’ampleur et la complexité, pourtant prévisibles, des enjeux et d’aucuns pourraient être tentés de baisser les bras ou de concentrer leurs actions sur un nombre restreint de problématiques. Mais une telle attitude ne reviendrait-elle pas à nier une des caractéristiques fondamentales de la RSE, qui consiste justement à intégrer la complexité et les interactions qui existent entre les différents facteurs et les acteurs ?