Mieux mesurer.

Favorisés par les opportunités offertes par la mondialisation, les mouvements d’externalisation se poursuivent et les réseaux se complexifient, rendant ainsi l’observation, la traçabilité et le contrôle plus compliqués (comme le démontre le “ chevalgate ”). Dans le champ de la RSE, ces opérations sont encore plus complexes puisque les écarts entre la réalité et les exigences sociétales peuvent difficilement être décelés sur les produits finis ou les services offerts. Pourtant, c’est en dehors du périmètre juridique des groupes que se situent les principaux gisements d’amélioration de leurs performances sociétales. C’est le cas pour les principaux thèmes qui émergent du traitement de la chaîne d’approvisionnement : émissions de gaz à effet de serre (scope 3), empreinte hydrique, impact sur la biodiversité (forêts, océans, Arctique…), produits toxiques et déchets, respect des droits sociaux fondamentaux (sécurité, droit syndical, problématique du travail des enfants et du travail contraint, rémunérations minimales…), question foncière (droits et déplacements des populations, accès à la terre), financement des conflits. Des thèmes pour lesquels des initiatives intéressantes commencent à voir le jour, mais où les données quantitatives sur les performances obtenues ne sont pas encore assez développées.