Category Archives: Gaz à effet de serre

Dans les PED, les emballages en plastique alimentent les rejets de GES

L’organisation de bienfaisance internationale Tearfund a calculé les émissions indirectes de GES dues aux déchets plastiques résultant des produits distribués par quatre entreprises multinationales (Coca-Cola, PepsiCo, Nestlé et Unilever) dans six pays (Brésil, Chine, Inde, Mexique, Nigéria, Philippines). Dans son rapport, publié le 31 mars, l’organisation estime que dans ces pays, ces marques sont, chaque Continue reading →

L’EPA suspend les lois environnementales, la Virginie et la Californie renforcent les leurs

L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé, le 26 mars, sa décision de suspendre temporairement (sans fixer de date de fin) l’application des lois environnementales. Les entreprises n’auront ainsi pas à respecter les normes environnementales durant l’épidémie de coronavirus. L’Agence a précisé qu’elle ne « [demanderait] pas de sanctions en cas de non-respect des obligations de surveillance et de rapport de routine ». Les Continue reading →

GES, France, télécommunications

En 2007, Orange s’était fixé pour objectif de réduire ses émissions de CO2 en volume de 20 % d’ici à 2020, par rapport à 2006. Mais face à l’augmentation du nombre de ses clients et surtout à la croissance exponentielle des utilisations, le groupe a décidé en 2015 de définir de nouveaux objectifs, non plus en valeur absolue, mais en intensité calculée en fonction des types d’usage (voix, TV, Internet, transfert de données). Continue reading →

GES, construction

Novo Holdings est la société d’investissement du groupe Novo (Danemark). L’entreprise a annoncé, le 17 décembre, qu’elle avait acquis une participation substantielle dans la start-up américaine bioMASON. Cette entreprise réalise des matériaux en béton grâce à un processus neutre en carbone. Le procédé consiste à mélanger du sable, de l’eau riche en nutriment et des bactéries. L’action des bactéries Continue reading →

GES, véhicules électriques

Toutes les activités humaines ont un impact environnemental (et social), plus ou moins important selon les activités, les technologies, les comportements de consommation induits… On sait depuis longtemps que les véhicules électriques ne résoudront pas tout. La production de l’électricité utilisée pose des problèmes (tout comme celle des carburants fossiles du reste), la construction de nouvelles infrastructures aussi, Continue reading →

GES, Etats-Unis

Les Young Conservatives for Carbon Dividends – des jeunes républicains issus d’une vingtaine d’universités américaines – ont lancé le 11 décembre une campagne nationale appelant le parti républicain et l’opposition à promouvoir l’instauration de lois taxant les producteurs de pétrole, de gaz et de charbon. Les choses changent-elles ?

GES, transport maritime

On le sait, le transport maritime au sens large est très polluant. Il a échappé à l’accord de Paris et l’Organisation maritime internationale (OMI) n’a fixé que récemment des exigences en matière d’émissions de CO2 (une réduction de moitié des rejets d’ici à 2050 par rapport à 2008) pour ce secteur. La fédération d’associations européennes Transport & Environnement a analysé les données d’émissions de Continue reading →

Charbon, assurances

Dans une nouvelle étude datée du 2 décembre, la coalition internationale d’associations écologistes Unfriend Coal a classé trente sociétés d’assurance et de réassurance sur la base des actions qu’elles mènent pour se retirer du charbon. Selon l’organisation, le charbon devient une ressource de moins en moins assurable. Elle constate que 46 % du marché de la réassurance Continue reading →

L’industrie automobile divisée face à la politique anti-climat de Donald Trump

Sous l’administration Obama, la Californie s’était engagée dans une démarche visant à imposer l’une des normes les plus ambitieuses au monde en matière de réduction des rejets de dioxyde de carbone des véhicules. Cette position a rapidement et profondément agacé Donald Trump (IE n° 278). Et le 18 septembre dernier, celui-ci a annoncé que son administration allait, dès le Continue reading →

L’introduction en Bourse de Saudi Aramco va tester l’appétit des investisseurs pour les énergies fossiles

En avril 2016, le prince héritier du royaume d’Arabie saoudite avait officiellement annoncé qu’il allait faire du fonds souverain du pays le plus important du monde et que celui-ci serait alimenté grâce à la cession d’actifs pétroliers, et notamment l’introduction en Bourse d’une partie des actions de la plus grande société pétrolière mondiale, Saudi Aramco (IE n° 234). Portant sur 2 à 5 % des titres (valorisés entre 40 et 100 milliards de dollars), cette introduction devait être la plus importante jamais réalisée dans le monde. Elle constituait, pour les banques agréées pour l’organiser, un marché juteux estimé à 450 millions de dollars.

Mais le 4 octobre, le prince Mohamed ben Salman a une nouvelle fois repoussé la date d’introduction en précisant qu’elle devrait finalement avoir lieu à la fin de 2020 ou au début de 2021 (information remise en cause depuis par des rumeurs qui la situeraient dès décembre de cette année). Officiellement, ce report serait dû aux discussions relatives à une prise de participation de Saudi Aramco dans la société pétrochimique Sabic. Mais il pourrait également résulter de la faiblesse actuelle des cours du pétrole brut.

Parallèlement, le 17 octobre, dix grandes ONG ont adressé une lettre aux dirigeants de sept des neuf banques choisies pour organiser l’opération : Bank of America, Citigroup, Crédit Suisse, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan Chase, Morgan Stanley. Les deux banques absentes de la liste sont des banques saoudiennes. Les associations mettent en garde les établissements financiers sur le rôle qu’ils joueront dans la mise sur le marché d’actions de la plus importante société émettrice de GES de la planète. Non seulement cette introduction participera à la stratégie du royaume – qui consiste à augmenter sa production de pétrole –, mais elle lui permettra aussi de doubler sa capacité de raffinage et de poursuivre sa diversification dans le gaz et la pétrochimie. Les ONG ajoutent que cette opération ternira encore davantage l’image des banques impliquées, qui figurent déjà toutes parmi les quatorze plus importantes « banques fossiles » présentes dans le monde.

Les émissions d’obligations vertes explosent, les réserves quant à leur qualité aussi

Le 21 octobre, l’organisation internationale Climate Bonds Initiative a annoncé que le montant des obligations et des prêts « verts » émis dans le monde depuis le début de l’année avaient dépassé 200 milliards de dollars. Mais le succès de cette catégorie de produits financiers (en 2015, le montant des émissions était inférieur à 50 milliards de dollars) alimente aussi les critiques, y compris Continue reading →

GES, transport

Le transport routier contribue de manière importante aux rejets de GES. Il participe, par exemple, à près de 5 % des émissions de l’Union européenne. Aussi le projet de camion de 40 tonnes roulant à l’hydrogène vert (produit à partir d’énergies renouvelables) présenté le 8 octobre dernier à Genève est-il une bonne nouvelle. Le camion sera testé par la société coopérative Migros Genève. L’hydrogène vert sera produit par les Services industriels de Genève (SIG), Continue reading →

GES, Sénégal, France, construction

Le 26 juin 2019, Eiffage, le spécialiste français du BTP et des concessions, a lancé Sekoya, une plate-forme dédiée aux matériaux et procédés bas carbone. Son but est d’identifier les solutions durables et bas carbone au profit de la ville et des infrastructures, et de favoriser les interactions sur ce sujet entre les acteurs (PME, start-up, grandes entreprises, fournisseurs, clients, établissements financiers…) par le biais d’une sélection de projets et de Continue reading →

Gaz à effet de serre

Les systèmes de capture et de séquestration de carbone sont présentés par certains comme une solution incontournable pour répondre à l’enjeu climatique et considérés par d’autres comme un faux espoir. Selon une étude publiée le 22 juillet dans la revue britannique Nature Communication, ces technologies pourraient représenter un quart de la consommation mondiale d’énergie en 2010.

Climat, Etats-Unis

Après la Californie, l’Oregon aurait pu être le deuxième Etat des USA à être doté d’un mécanisme de plafonnement et d’échange du carbone (cap-and-trade). Le projet de loi HB 2020 affichait de nouveaux objectifs de réduction des gaz à effet de serre dans l’Etat : au moins 45 % d’ici à 2035 (par rapport au niveau de 1990) et au moins 80 % d’ici à 2050. Le 17 juin, la Chambre des représentants de l’Oregon avait voté en faveur d’une mise en place au 1er janvier 2021 (36 voix pour et 24 contre). Continue reading →

Les banques prennent peu à peu en compte l’empreinte carbone du transport maritime

Le 13 avril 2018, les Etats membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) s’étaient mis d’accord pour réduire de 50 % les émissions de GES du transport maritime international d’ici à 2050 par rapport à 2008 (IE n° 279). Pour les associations écologistes, c’était insuffisant au regard des enjeux climatiques, et ce d’autant plus que cet accord intervenait plus de deux ans après l’accord de Paris. Un an auparavant, une étude du think tank Carbon War Rooms avait Continue reading →

Taxe carbone

Après neuf ans de tractations et plusieurs reports, l’Afrique du Sud a enfin introduit dans sa législation l’établissement d’une taxe carbone. Elle s’applique depuis le 1er juin. Son prix a été établi à 120 rands (7,29 euros) par tonne équivalent CO2. Le montant est très faible au regard de l’impératif climatique, mais il reflète l’opposition marquée de l’industrie et des producteurs d’énergie fossile à cette taxation. Parallèlement, le Fonds monétaire international a publié un document qui examine la manière Continue reading →

L’Europe pourrait-elle appliquer une taxe sur le kérosène ?

Dans son édition du 13 mai, le journal Le Monde indique qu’il s’est procuré un document commandé par la direction générale des transports de la Commission européenne. Cette étude souligne que l’introduction d’un droit d’accise de 433 euros pour 1 000 litres de kérosène pourrait générer une augmentation moyenne de 10 % des billets d’avion, une diminution du nombre de passagers de 11 % et une réduction des rejets de CO2 de 11 % (en 2016, le trafic aérien représentait 3,6 % des rejets Continue reading →