Mode, textile

Le 15 juillet, LVMH a annoncé une prise de participation minoritaire dans la maison de mode Stella McCartney. Selon les termes de l’accord, Stella McCartney devient aussi conseillère spéciale de Bernard Arnault, le président de LVMH, ainsi que des membres du comité exécutif du groupe. Quelques semaines plus tard, le 30 septembre, la styliste anglaise a dévoilé sa collection printemps-été 2020 lors de la Fashion Week de Paris. Selon la marque, plus de 75 % de sa collection de prêt-à-porter est aujourd’hui écoresponsable. En marge de la Fashion Week, la maison de couture a d’ailleurs présenté un manteau en fausse fourrure, baptisé « Koba ». Il ne se contente pas de remplacer la fourrure par des matières synthétiques le plus souvent peu écologiques. Il est composé, pour 37 %, de fibres fabriquées à partir de résidus d’amidon de maïs et, pour le reste, de polyester recyclé. Après le défilé, Stella McCartney a appelé le monde de la mode à se « réveiller » et à aider à sauver la planète. Un rôle d’aiguillon qu’elle aura aussi à jouer auprès du patron de LVMH qui, quelques jours plus tôt, déplorait que la jeune suédoise écologiste Greta Thunberg se livre à « un catastrophisme absolu sur l’évolution du monde ». Parallèlement, la Californie est devenue, le 11 octobre, le premier Etat des Etats-Unis à rendre illégaux la vente, le don ou la fabrication de produits en fourrure animale (le cuir et la peau de mouton ne sont pas concernés). L’interdiction ne s’appliquera toutefois pas aux produits utilisés dans un but religieux ou à des fins tribales, culturelles, spirituelles ou traditionnelles par les membres des tribus amérindiennes. La loi entrera en vigueur le 1er janvier 2023.