Stella McCartney et Google s’associent pour réduire l’empreinte environnementale de la mode

L’industrie de la mode est confrontée à des problématiques sociales et environnementales dont le nombre et la complexité vont croissant en dépit des progrès réalisés dans la connaissance de la chaîne de valeur des produits (amont et aval). Le sous-secteur du luxe est évidemment très concerné par ces questions du fait du grand impact qu’elles peuvent avoir sur la réputation des marques. La collecte et le traitement d’un nombre considérable de données tout au long de la chaîne de valeur figurent parmi les défis que les entreprises de ce sous-secteur doivent relever. Les données existantes sont, en outre, souvent obsolètes, basées sur les meilleures pratiques ou ne font l’objet d’aucune différenciation géographique. C’est dans ce contexte que les sociétés Stella McCartney (qui appartenait jusqu’à récemment au groupe Kering) et Google Cloud ont conclu il y a peu un accord autour d’un projet pilote. Le projet, qui se concentrera dans un premier temps sur deux matières abondamment utilisées dans la mode (le coton et la viscose), consiste à collecter des données à partir de nombreuses sources, à les analyser à l’aide d’algorithmes d’apprentissage automatique de Google et, à terme, à ouvrir largement le dispositif à d’autres marques et maillons de la chaîne d’approvisionnement. Les partenaires ont prévu de tirer les premiers enseignements de l’expérience au début de l’an prochain.