Edito

Les différends à connotation climatique semblent désormais avoir pris place dans les prétoires et auprès des instances internationales (OMC). Cela montre à la fois la poursuite de la montée en puissance des craintes liées au dérèglement climatique (y compris aux Etats-Unis) – et plus largement à la détérioration de l’environnement naturel et social (avec un risque d’effondrement systémique) – et la résistance d’habitudes et de pratiques profondément ancrées. Dans ce contexte, les solutions émergent, certes, mais pas assez rapidement : Chevron prend de timides engagements, les Suisses ne sont pas encore prêts à renoncer à l’étalement urbain et à l’artificialisation des sols (une préoccupation pourtant en progression), l’évaluation des impacts sociaux et environnementaux des fonds de placement débute à peine et l’on semble seulement découvrir les énormes risques liés aux barrages de rétention de déchets exploités par les sociétés minières…