Instruments de divertissement et de pédagogie pour les uns, vecteurs d’addictions pour les autres, les jeux vidéo ont leurs partisans et leurs détracteurs. Le petit studio lyonnais Dowino a peut-être trouvé la solution pour réconcilier, à tout le moins partiellement, les deux parties en créant un jeu vidéo sur smartphone, baptisé Smokitten et destiné à combattre une autre addiction : le tabac. Le joueur va devoir divertir pendant 222 jours un chat qui a arrêté de fumer et qui se retrouve, à la suite d’un naufrage, sur une île déserte. Le fumeur va ainsi pouvoir compenser ses pauses cigarette en cherchant à améliorer les conditions de vie du chaton. L’application permet également d’être relié à d’autres joueurs qui peuvent constituer un soutien lors des passages difficiles. Dowino propose en outre des licences adaptées aux entreprises désireuses de permettre à leurs employés d’arrêter de fumer. Le côté préjudiciable ou bénéfique des jeux vidéo dépend donc, en partie, de leur finalité. Cet aspect n’est pas toujours facile à évaluer chez les grands éditeurs de jeux vidéo, qui mettent souvent en avant les exemples positifs qu’ils proposent pour valoriser leur politique de RSE, en omettant d’évoquer leurs applications plus contestables.