Le nouveau code de gouvernance britannique tente d’améliorer la réputation des entreprises britanniques

C’était une promesse de Theresa May, Première ministre du Royaume-Uni, pour rétablir la confiance dans les grandes entreprises. La refonte du code de gouvernance, dévoilée le 16 juillet dernier par le Financial Reporting Council (FRC), va donc s’imposer à 862 sociétés cotées britanniques à compter des exercices ouverts à partir du 1er janvier 2019. Ce code contraindra notamment les compagnies à communiquer sur la manière dont elles appliquent les principes qu’il a prévus. Il préconise notamment que les actions attribuées aux dirigeants dans le cadre des plans d’intéressement soient conservées au moins cinq ans. Il précise aussi que le mandat du président ne devrait pas dépasser neuf ans et qu’en cas de dépassement, le rapport annuel devrait fournir une explication claire. Le conseil d’administration devrait également évaluer la culture de l’entreprise, répondre à toute question se rapportant à sa gouvernance et préciser en quoi cette dernière contribue au succès à long terme de la société. Lorsqu’un projet de résolution proposé par le conseil recueille plus de 20 % d’avis défavorables, le conseil devrait annoncer, au moment du vote, les actions qu’il entend mener pour consulter les actionnaires afin de comprendre les raisons ayant conduit à ce résultat. Enfin, l’entreprise devrait renforcer le dialogue avec le personnel en adoptant une ou plusieurs des mesures suivantes : la nomination d’un administrateur salarié, la création d’un comité consultatif constitué de salariés ou la désignation d’un administrateur indépendant affecté à ce dialogue.