Edito

En quelques décennies, la puissance de certaines entreprises s’est considérablement accrue. Ce phénomène, conjugué à la croissance des populations ayant accès aux biens et services et à l’effet levier de l’augmentation de la sous-traitance, génère des impacts sociaux et environnementaux sans précédent. C’est pourquoi une anticipation systématique de ces conséquences dans l’adoption de décisions est incontournable. Mais de mauvaises habitudes ont été prises et il serait sans doute important de reformuler la mission et la place des entreprises dans la société. En attendant, comme le suggèrent les sujets développés dans cette lettre, il y a lieu de faire feu de tout bois : prise en compte très en amont des problématiques émergentes par les entreprises, accompagnement résolu des mouvements de transition par la communauté financière, coups d’accélérateur provoqués par la société civile, pose de balises (impulsions et interdictions) par les pouvoirs publics. Pour produire des effets, ces options ne doivent pas s’exclure, mais se combiner et se stimuler mutuellement.