Le Ghana accélère le développement des énergies renouvelables

En mars 2017, le nouveau gouvernement ghanéen, installé à la suite des élections générales qui se sont déroulées dans le pays en décembre 2016, a relancé son plan de développement des énergies renouvelables. Ce pays de 28 millions d’habitants, dont la superficie correspond à un peu moins de la moitié de celle de la France métropolitaine, nourrit d’importantes ambitions dans le domaine de l’énergie (en dépit d’un fort endettement du secteur) et vise un accès universel à des solutions énergétiques modernes d’ici à 2030 et un objectif de 10 % du bouquet énergétique national issu du solaire, de l’éolien et du biogaz d’ici à 2020. Pour l’heure, l’énergie solaire et le biogaz constituent 0,6 % de la puissance installée et l’hydroélectricité, 41,6 %. Le Ghana multiplie les initiatives. Outre des projets très novateurs, comme le démarrage de la construction d’une usine houlomotrice près d’Accra (voir IE n° 266), le pays vient d’annoncer, par la voix de son ministre de l’Energie, son intention d’augmenter la puissance électrique de ses centrales hydrauliques de 50 % (soit 850 MW) en les convertissant en centrales hybrides associant énergie hydraulique et énergie solaire (une solution qui comporte aussi l’avantage de rationnaliser l’emprise foncière). L’Allemagne a en outre signé avec le Ghana un mémorandum d’entente portant sur un montant de 100 millions d’euros destinés à financer le développement des énergies renouvelables.