Une étude fragilise les conclusions de l’Efsa sur l’effet du dioxyde de titane sur la santé

Une étude publiée le 20 janvier par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a conclu que le dioxyde de titane (TiO2), un nanomatériau colorant et opacifiant utilisé dans les dentifrices ou les confiseries, pourrait être à l’origine de l’apparition de cellules précancéreuses chez le rat. Saisie par les ministères chargés de la consommation, de la santé et de l’alimentation, l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation (Anses) a estimé, le 12 avril, que cette étude ne remettait pas en cause, à elle seule, les conclusions de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui se voulait rassurante dans son avis de 2016. Elle a néanmoins souligné la nécessité de conduire les différentes recherches nécessaires à la parfaite caractérisation du danger associé au E171.