La France veut accélérer son action contre les perturbateurs endocriniens

Le Conseil national de la transition écologique (CNTE) a adopté à la fin du mois d’avril la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens présentée par la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal. La stratégie s’appuie sur quatre axes : la recherche et la surveillance sanitaire et environnementale, l’expertise, la réglementation et la substitution des substances, l’information du public et des professionnels. Cinq substances vont, dès 2014, être évaluées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) : les méthylparabènes (utilisés comme conservateurs dans les produits alimentaires, boissons, cosmétiques, produits pharmaceutiques), le BHA (utilisé comme conservateur dans les aliments, les emballages alimentaires, et dans la fabrication de polymères, etc.), le composé de l’acide orthoborique, le DINCH et le DEHTP (utilisés dans les jouets et les objets de puériculture).