Edito

La RSE a élargi la responsabilité de l’entreprise au-delà du champ juridique. Et désormais, des acteurs cherchent à introduire le droit dans ce nouvel espace en utilisant les outils disponibles (Points de contact nationaux, droit de la concurrence, de la sécurité sociale, etc.). Cette tendance en incite d’autres à interpeller les entreprises pour qu’elles s’impliquent directement auprès des pouvoirs publics ou des autres firmes afin de faire respecter les droits des personnes, ainsi que le montre l’association Greenpeace qui invoque les principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme en faveur de ses militants retenus en Russie. D’autres initiatives prennent, quant à elles, le contre-pied des démarches économiques habituelles, à l’instar du mouvement qui se développe aux Etats-Unis et vise à promouvoir le désinvestissement vis-à-vis des entreprises intervenant dans les secteurs liés aux énergies fossiles. Mais au fond, toutes ces approches ne reviennent-elles pas à transformer la logique des mécanismes économiques en y greffant fermement la RSE ?