Edito

On le voit bien, la notion de responsabilité sociale et environnementale des entreprises prend de plus en plus d’ampleur et l’on assiste, sur ce sujet, à une multiplication des lois et des cadres de conduite, volontaires ou contraignants. Mais parallèlement, les problèmes de définition se font sentir de manière de plus en plus cruciale : quand on parle de RSE, de quoi parle-t-on exactement ? Que faut-il prendre en compte ? Qu’est-il possible de faire ou que faut-il écarter ? Qui décide ? La multiplication de ces questions est sans doute une conséquence de l’expansion de la notion de RSE et du fait que celle-ci s’impose peu à peu sur la scène économique, mais elle soulève in fine des questions qui seront probablement, elles aussi, de plus en plus présentes à l’avenir : l’entreprise peut-elle satisfaire toutes ses parties prenantes ou doit-elle faire des arbitrages ? au profit de qui ? et selon quels critères ?