Edie (Environmental Data Interactive Exchange), un site britannique spécialisé dans la publication de données environnementales, a attiré l’attention du groupe français Orange sur une erreur figurant dans son reporting environnemental concernant sa consommation d’eau pour l’année 2012. L’opérateur français ayant omis de renseigner la consommation de ses implantations égyptiennes, le volume global doit donc, en réalité, être redressé de 70 %. De son côté, le groupe, qui a publié un erratum à ce sujet le 12 juin, justifie cette omission par le fait que l’information n’avait pu être enregistrée dans les temps prescrits. In fine, cette erreur est apparue parce que la consommation d’eau du groupe était ventilée dans le rapport par zone géographique. Une démarche de transparence très utile que le CFIE (qui publie la lettre Impact Entreprises) encourage vivement. Mais cet épisode souligne combien il est essentiel que les documents des entreprises présentent systématiquement une analyse des évolutions observées en mettant en exergue les principaux facteurs qui expliquent les écarts constatés d’une année sur l’autre et en les chiffrant. Enfin, d’une manière générale, il apparaît également que les dispositifs de remontée des informations sociales et environnementales ne sont pas encore assez rodés dans les grands groupes pour permettre une collecte rapide des données et un contrôle serein et efficace.