Le président de GDF Suez aborde les sujets brûlants

Gérard Mestrallet, président de GDF Suez, a profité de la présentation des résultats de la compagnie pour aborder trois sujets qui font polémique. Sur l’augmentation tarifaire, le dirigeant du groupe a affirmé qu’il ne s’agissait pas de gagner de l’argent, mais simplement de ne plus en perdre. Pourtant, cette année, pour la première fois, en raison de la revalorisation de 9 % de janvier 2009, GDF Suez a gagné de l’argent sur son activité de distribution, un gain relativisé par le vice-président qui a précisé que sur les 10 milliards d’euros facturés, la marge se montait à 300 millions d’euros. En ce qui concerne la possibilité de rachat d’une partie de l’électricité nucléaire d’EDF prévue par la loi NOME (Nouvelle organisation des marchés de l’électricité), il a expliqué que le juste prix devait être fixé à 35 euros le MW.h et non à 42 comme le demande EDF. Enfin, sur les gaz de schiste, dans lesquels GDF Suez est partie prenante avec un projet d’exploration dans le sud de la France, il a prudemment indiqué qu’il s’agissait, dans un premier temps, de savoir si l’Hexagone détenait ce type de ressources. Si tel est le cas, a-t-il ajouté, il faudra connaître les conditions d’exploitation fixées par l’Etat pour préserver l’environnement et si celles-ci permettront aux compagnies d’opérer.